Langage des fleurs - Le comptoir des rêves

Penhaligon’s a eu la chance de visiter le site d’Electric Daisy Flower Farm en compagnie de la charmante Fiona Haser Bizony. Elle a gentiment accepté de partager avec nous sa passion pour sa plantation et son éthique. Voici ce que cette rêveuse hors pair nous raconte.

Fiona, quel plaisir de vous rencontrer. Pourriez-vous nous parler de votre plantation,
Electric Daisy Flower Farm ?

À l’époque, mon fils était chef cuisinier à l’Epicurean. Ils y cultivaient une plante appelée Electric Daisy (cresson du Para). À cette époque, je cherchais un nom pour ma propre entreprise et je n’arrivais pas à trouver. Un beau jour, il est rentré à la maison avec cette fleur comestible. C’était vraiment surprenant, et j’ai trouvé que c’était un excellent nom pour notre entreprise.

J’ai été artiste et directrice artistique pendant une bonne partie de ma vie, mais je sentais que j’avais besoin d’un changement. Donc je me suis accordé un « congé jardinage », comme je l’appelle, et une fois remise sur pied, j’ai réfléchi à ce que j’aimerais faire après. J’ai suivi un cours d’horticulture et j’ai commencé à faire pousser des fleurs. Et c’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que c’était exactement ce que je voulais faire !

C’est ainsi qu’Electric Daisy Flower Farm est née, mais je ne voulais pas seulement cultiver quelques modestes fleurs. Je voyais les choses en grand, et je voulais faire pousser des parterres entiers de fleurs. Toutes les fleurs, en fait. Finalement, nous avons trouvé une maison et un terrain dans le Somerset, avec un hectare que nous avons intégralement planté de fleurs biologiques. Nous plantons nous-mêmes les graines, parfois sous serre, mais généralement en pleine terre. Nous avons des rangées et des rangées de fleurs. Nous alternons les fleurs pour qu’elles poussent à différentes saisons et nous avons toujours quelque chose d’intéressant à montrer. Nous avons ouvert une boutique à Londres. Nos fleurs sont transportées depuis le Somerset jusqu’à la boutique à Londres.

Comment définiriez-vous l’éthique d’Electric Daisy Flower Farm, depuis la culture des plantes jusqu’à la création des merveilleux bouquets et couronnes qui fascinent tant Penhaligon’s ?

Depuis l’âge de 20 ans, je privilégie l’alimentation biologique, je m’intéresse beaucoup à l’écologie, au respect de l’environnement et à tout ce qui tourne autour de ce sujet. J’ai toujours été très, très verte. Au fond, Electric Daisy me donne la sensation de rentrer chez moi, auprès de toutes mes convictions profondes. Je cultive des fleurs biologiques en pratiquant l’alternance des semences pour assurer une grande biodiversité. Nous sommes aux antipodes des monocultures industrielles. Nous cultivons une grande variété de fleurs différentes, donc il y a toujours quelque chose à manger pour les insectes, les scarabées et les autres habitant· e· s de la terre. Pour moi, c’est très important de faire ce que je fais : non seulement de cultiver des fleurs, mais aussi de cultiver différentes variétés de fleurs
suivant la saison.

Nous cultivons aussi des légumes, donc quand nous travaillons ensemble, nous mangeons tou· te· s ensemble, et cela fait aussi partie de notre éthique. Nous sommes comme une famille. Nous travaillons très dur pour faire pousser ces belles fleurs et c’est une expérience agréable à partager. C’est une tâche que nous accomplissons ensemble. À la boutique, nous mangeons aussi tou· te· s ensemble. Nous faisons livrer les légumes avec les fleurs à la boutique et ils· elles mangent aussi tou· te· s ensemble. 

Penhaligon’s a la joie de vous présenter les parfums floraux choisis pour la campagne Langage des fleurs. Chacun d’entre eux porte un message caché ; il est temps pour vous de le déchiffrer…